Comment réussir l'ouverture de son magasin ?

Les 5 vérités que personne ne vous dit sur l’ouverture d’un magasin en 2024

Par Charlotte Journo-Baur, fondatrice de WISHIBAM et experte retail

Alors que les prophètes de malheur annonçaient la fin du commerce physique il y a encore quelques années, nous assistons aujourd’hui à un phénomène pour le moins surprenant : une vague d’ouvertures de magasins sans précédent. Derrière cette tendance qui défie les prédictions les plus sombres se cache une réalité complexe que peu d’acteurs du secteur osent aborder frontalement. L’ouverture d’un magasin en 2024 n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a dix ans. Les règles ont changé, les attentes des consommateurs ont évolué, et surtout, les défis technologiques se sont multipliés.

Après avoir accompagné plus de 200 retailers dans leur transformation omnicanale, je constate quotidiennement les mêmes erreurs, les mêmes angles morts qui transforment trop souvent une ouverture prometteuse en gouffre financier. Cet article vous dévoile sans filtre les vérités que personne n’ose vous dire sur l’ouverture d’un point de vente aujourd’hui, et comment transformer ces défis en opportunités concrètes pour votre business.

I. Le renouveau du retail physique en 2024-2025 : une dynamique inattendue

A. Une vague d’ouvertures de magasins portée par les DNVB et les enseignes historiques

Le phénomène est indéniable et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2023, nous avons assisté à une augmentation de 58% des ouvertures de magasins par rapport à 2022 selon l’étude Procos-Cushman & Wakefield. Cette tendance, loin de s’essouffler, s’accélère en 2024. Mais qui sont ces nouveaux aventuriers du commerce physique ?

  • Les DNVB (Digital Native Vertical Brands) qui, après avoir conquis le web, investissent massivement dans le brick-and-mortar. À l’image de Sézane, qui ouvre son 10ème point de vente à Lille, ou encore Respire avec sa première boutique parisienne.
  • Les enseignes historiques telles que Décathlon ou Leroy Merlin, qui repensent leur maillage territorial avec des formats hybrides innovants.

Ce qui est fascinant, c’est que cette tendance transcende les secteurs : mode, beauté, décoration, alimentation… tous sont concernés. Même Amazon, longtemps grand rival du commerce physique, multiplie les ouvertures de ses Amazon Fresh et librairies. Ironie du sort, non ?

Quand le coût pour acquérir un client en ligne a été multiplié par 5 en trois ans, l’ouverture d’un magasin devient soudainement une option économiquement viable.

Ce constat, partagé par le fondateur d’une DNVB française, illustre un basculement profond du marché.

B. L’expérience client comme moteur : pourquoi les retailers misent à nouveau sur le point de vente

L’expérience client n’est plus un simple buzzword, mais le nerf de la guerre. Après des années de digitalisation forcée, les consommateurs expriment un besoin croissant de connexion humaine et d’expériences sensorielles. 70% d’entre eux déclarent que l’expérience en magasin influence directement leur fidélité à une enseigne (KPMG 2023).

Chez Décathlon City par exemple, la boutique urbaine a été entièrement repensée autour de l’expérience : tests produits, ateliers, personnalisation… Résultat : une hausse de 23% du panier moyen et une fidélisation accrue de 18%.

À retenir : L’expérience ne se limite pas à la technologie. Un miroir connecté ou une borne interactive ne suffisent pas sans une réflexion globale sur le parcours client. La réussite repose sur une expérience mémorable ET rentable, intégrée dans une stratégie omnicanale cohérente.

Un magasin doit générer de la valeur – ventes directes, notoriété, data ou fidélisation – pour justifier son existence. La dimension omnicanale devient alors essentielle.

II. Les défis invisibles derrière chaque ouverture de magasin

A. Cohérence omnicanale : l’erreur fatale des enseignes qui cloisonnent encore le digital et le physique

Ouvrir un magasin en 2024 sans stratégie omnicanale, c’est comme lancer un smartphone sans internet : ça rate l’essentiel. Pourtant, 65% des retailers tombent encore dans ce piège.

  • Le consommateur navigue entre physique et digital, parfois simultanément.
  • Il compare, consulte, vérifie, et s’attend à une fluidité totale du parcours.
  • Dans bien des enseignes, digital et magasin restent pourtant deux mondes cloisonnés.

J’ai récemment audité une enseigne de prêt-à-porter ayant ouvert trois nouveaux magasins. Aucune réservation web possible pour retrait en boutique ; impossible pour les vendeurs de commander un article vu seulement en ligne. Deux équipes, deux stocks, deux SI distincts. Résultat : expérience fragmentée, ventes perdues.

La vraie difficulté de l’omnicanalité, ce n’est pas la technologie, mais l’organisation. Il faut casser les silos, repenser les indicateurs de performance et aligner les intérêts de tous.

Comment savoir si votre stratégie est vraiment omnicanale ?

Un client peut-il commencer son parcours sur un canal et le terminer sans friction sur un autre ? Si la réponse est non, il y a urgence à agir avant toute nouvelle ouverture.

B. Souveraineté numérique et dépendance aux géants : un risque stratégique sous-estimé

La souveraineté numérique est devenue un angle mort du retail. Derrière chaque ouverture se dissimule une infrastructure technologique tentaculaire, souvent confiée à des géants du numérique.

  • Un distributeur français a récemment ouvert 15 magasins avec 7 solutions différentes (POS, OMS, WMS, clienteling, marketplaces…).
  • Conséquences : explosion des coûts d’intégration et de maintenance, data client éparpillée, complexité opérationnelle, innovation freinée.
Problèmes-clés :

  • Économique : Surcoûts permanents.
  • Stratégique : La data client vous échappe.
  • Opérationnel : La multiplication des systèmes freine toute évolution.

Perdre la maîtrise de la relation client à cause de cette dépendance peut s’avérer fatal face aux changements d’algorithme ou de politique d’un acteur tiers.

La souveraineté numérique n’est pas qu’une affaire technique : elle est au cœur de la compétitivité du commerce de demain.

III. Wishibam, la solution souveraine pour une ouverture de magasin vraiment omnicanale

A. Unifier stocks, données et parcours client : le pari gagnant de la plateforme Wishibam

Chez Wishibam, nous avons un parti-pris radical : l’omnicanalité ne fonctionne que sur une plateforme unifiée, souveraine et centrée sur le client.

  • Gestion du parcours client depuis une interface unique, quel que soit le canal.
  • Unification des stocks web et magasins pour éviter les ruptures.
  • Vision 360° des clients pour tous les vendeurs, intégrant historique et interactions digitales.
  • Activation immédiate de scénarios omnicanaux : ship-from-store, click & collect, etc.
  • Centralisation de la data client pour une personnalisation accrue.

Un client décoration ayant déployé Wishibam dès le lancement d’un nouveau magasin a observé :

  • +34% de panier moyen
  • -22% de coûts logistiques

Notre solution relie intelligemment les outils existants pour créer une expérience cohérente – sans imposer de rupture brutale.

Principe fondamental : Chez Wishibam, la data client appartient au retailer. Souveraineté totale et sécurité maximale : c’est notre engagement non négociable.

B. Témoignages terrain : comment des acteurs publics et privés ont réussi leur transformation avec Wishibam

Passons aux faits. Voici trois exemples concrets :

  • Ville de Paris : plus de 200 commerces indépendants revitalisés grâce à Wishibam => fréquentation magasin +28% ; CA +17%.
  • Enseigne de cosmétiques : 5 magasins ouverts en 2023, sellerie digitale pour chaque vendeur, accès à l’historique client, disponibilité réseau en temps réel => parcours fluide online/offline.
  • Centre commercial : Marketplace locale connectée à toutes les boutiques. Un seul panier, un retrait unique, quel que soit le nombre d’enseignes => panier moyen +42%.

Le magasin n’est plus une fin mais un hub stratégique dans une expérience connectée globale.

Wishibam vous aide à transformer chaque ouverture en succès, en réconciliant expérience, performance et souveraineté numérique.

Conclusion : Réinventer l’ouverture de magasin à l’ère de l’omnicanalité

Ouvrir un magasin en 2024, c’est relever un défi inédit mais également saisir une opportunité unique. Les attentes clients explosent, la technologie se complexifie, mais le point de vente physique demeure vital.

Le secret ? S’engager dans une démarche omnicanale, souveraine et résolument orientée client plutôt que canal. C’est l’essence même de la plateforme Wishibam : une expérience unifiée qui réconcilie performance commerciale et expérience émotionnelle.

Le magasin de demain ne sera ni purement physique, ni purement digital, mais profondément phygital. Prêt à réinventer votre approche ?

FAQ : Tout ce que vous devez savoir sur l’ouverture d’un magasin en 2024

Quels sont les coûts moyens d’ouverture d’un magasin en 2024 ?

Les coûts varient considérablement selon l’emplacement, la taille et le secteur. Pour un commerce de détail de taille moyenne (100-150m²), comptez entre 200 000€ et 500 000€ tout compris (travaux, agencement, stock initial, technologie). La part technologique représente désormais 15 à 25% du budget global contre 5% il y a dix ans.

Comment choisir entre une solution technologique unifiée comme Wishibam ou plusieurs solutions spécialisées ?

L’approche multi-solutions peut sembler séduisante car elle permet de choisir “le meilleur” dans chaque catégorie. Cependant, elle génère des coûts d’intégration élevés et crée des silos de données. Une plateforme unifiée comme Wishibam offre une cohérence globale, une vision client à 360° et des coûts de maintenance réduits, tout en garantissant votre souveraineté numérique.

Quels sont les KPIs à suivre pour mesurer le succès d’une ouverture de magasin omnicanale ?

Au-delà des métriques traditionnelles (CA/m², conversion, panier moyen), il est essentiel de suivre des indicateurs omnicanaux comme le taux de web-to-store, le CLIC (Client Lifetime Incremental Contribution) qui mesure l’impact du magasin sur la valeur client globale, ou encore le taux d’adoption des services phygitaux comme le click & collect ou le ship-from-store.

Comment former les équipes en magasin aux enjeux de l’omnicanalité ?

La formation est cruciale et souvent négligée. Chez Wishibam, nous proposons un programme d’accompagnement en trois phases : sensibilisation aux enjeux omnicanaux, formation pratique aux outils, et coaching terrain pendant les premières semaines d’exploitation. L’erreur à éviter : considérer la technologie comme une fin en soi plutôt que comme un outil au service de l’expérience client.

Quelle est la place des marketplaces dans une stratégie d’ouverture de magasin ?

Les marketplaces peuvent constituer un canal de distribution complémentaire, mais attention à la dépendance qu’elles créent. Chez Wishibam, nous recommandons de les utiliser comme tremplin tout en développant parallèlement des canaux propriétaires. Notre solution permet d’ailleurs de créer votre propre marketplace locale, renforçant ainsi votre indépendance vis-à-vis des géants du secteur.