Les 7 raisons pour lesquelles les retailers français vont rater 2025 (sauf s’ils lisent ceci)
Par Charlotte Journo-Baur, fondatrice de WISHIBAM
Disons-le sans détour : le commerce français est à la croisée des chemins. D’un côté, les géants américains et chinois qui dévorent nos parts de marché avec une agilité numérique déconcertante. De l’autre, nos enseignes historiques qui peinent encore à comprendre que le SEO et l’IAO (Intelligence Artificielle Opérationnelle) ne sont pas des gadgets technologiques, mais bien les piliers fondamentaux de leur survie.
J’ai rencontré plus de 300 dirigeants de retail ces deux dernières années. Leur constat est unanime : “Nous savons que nous devons nous transformer, mais nous ne savons pas comment faire sans perdre notre âme.” Cette phrase, je l’ai entendue à Lille comme à Marseille, dans des grands magasins comme dans des boutiques indépendantes.
Ce que je vais partager aujourd’hui n’est pas un énième article théorique sur la digitalisation. C’est un cri d’alarme, nourri par des faits, des chiffres et des retours terrain. Et surtout, c’est une feuille de route pour ne pas faire partie des 60% d’enseignes françaises qui, selon McKinsey, risquent de disparaître d’ici 2030 faute d’adaptation numérique.
I. Le retail en 2025 : entre urgence digitale et quête de souveraineté
A. Une décennie de retard numérique : pourquoi les retailers français doivent rattraper le peloton
Les chiffres font mal. Très mal. Selon l’étude FEVAD 2024, seuls 37% des commerçants français disposent d’une stratégie omnicanale cohérente. Pire encore, 41% des retailers hexagonaux considèrent encore leur site web comme un “canal secondaire”. Pendant ce temps, Amazon capture 22% du e-commerce français, et ce chiffre grimpe de 2 points chaque année.
Le problème n’est pas nouveau, mais il s’accélère. En 2019, avant la pandémie, nous avions déjà 5 ans de retard sur nos homologues britanniques et allemands. Aujourd’hui, l’écart s’est creusé à 8 ans minimum. La Covid a agi comme un accélérateur impitoyable, propulsant en avant ceux qui étaient déjà en mouvement, et enfonçant davantage ceux qui hésitaient.
J’ai visité récemment un centre commercial emblématique en région parisienne. Le directeur m’a confié : “Nous avons investi 12 millions dans la rénovation physique, mais seulement 200 000€ dans notre présence digitale.” Cette disproportion illustre parfaitement le problème français : nous continuons à penser “lieu” quand nos clients pensent “parcours”.
Et ne nous voilons pas la face : ce n’est pas qu’une question de budget. C’est une question de culture.
- Nos écoles de commerce forment des experts du merchandising physique, quand il faudrait des spécialistes du parcours client hybride.
- Nos comités exécutifs comptent rarement des profils tech.
- Et nos process décisionnels restent trop lents face à l’agilité des pure players.
B. Souveraineté numérique : l’enjeu stratégique que les enseignes ne peuvent plus ignorer
La souveraineté numérique n’est pas un concept abstrait réservé aux débats politiques. C’est une réalité commerciale brutale qui se traduit par une question simple : qui possède vos données clients et qui contrôle votre relation avec eux ?
Lorsqu’un retailer français vend sur Amazon, Alibaba ou même sur certaines marketplaces européennes, il abandonne l’essentiel : la connaissance client. Les données comportementales, les intentions d’achat, les fréquences de visite… tout cela est capté par la plateforme, pas par le marchand.
En 2022, une étude Havas révélait que 72% des retailers français ne possédaient pas les données primaires de leurs propres clients digitaux. C’est comme si un restaurateur ne connaissait pas le nom de ses habitués !
Cette dépendance crée une vulnérabilité existentielle. J’ai accompagné une enseigne textile qui réalisait 40% de son chiffre via une marketplace américaine. Du jour au lendemain, cette dernière a modifié ses algorithmes, et l’enseigne a perdu 60% de visibilité. Résultat : 3 boutiques fermées et 17 emplois supprimés en moins de six mois.
La souveraineté numérique, c’est aussi une question de valeurs. Lorsqu’un commerçant français utilise des solutions américaines ou asiatiques, il exporte non seulement ses données, mais il se soumet à des logiques commerciales et opérationnelles qui ne correspondent pas nécessairement à notre vision du commerce.
- Hyperpersonnalisation intrusive
- Optimisation fiscale agressive
- Conditions de travail discutables dans les entrepôts…
Certains diront que c’est le prix à payer pour rester compétitif. Je pense au contraire que c’est le chemin le plus court vers la commoditisation et, à terme, la disparition. Car si vous ressemblez à tous les autres vendeurs sur une plateforme globale, qu’est-ce qui justifie encore votre existence ?
II. Wishibam : la réponse souveraine et humaine à la digitalisation omnicanale
A. Une plateforme pensée pour les commerçants, pas pour les algorithmes
Quand nous avons créé Wishibam en 2016, notre ambition n’était pas de devenir une énième solution tech. Notre question initiale : comment permettre aux commerçants de toutes tailles de maîtriser leur destin numérique sans devenir des experts en code ou en marketing digital ?
Notre plateforme est née de cette conviction : la technologie doit s’adapter au commerçant, pas l’inverse.
- Interfaces conçues dans le langage du retail, accessibles et concrètes
- Dashboards focalisés sur des indicateurs clés comme la transformation, le panier moyen ou le taux de retour
- Modèle économique transparent, commission inférieure à 10%
- Aucune opacité algorithmique : le commerçant comprend comment et pourquoi ses produits sont mis en avant
J’ai été particulièrement touchée par le témoignage d’Éric, libraire toulousain :
“Pour la première fois, je comprends ce que je fais en ligne. Je ne me sens plus comme un imposteur digital.”
Mais notre différence la plus fondamentale réside dans notre approche des données. Chez Wishibam, les données clients appartiennent aux commerçants. Point. Nous ne les monétisons pas auprès de tiers, nous ne créons jamais de produits concurrents et nous les stockons exclusivement sur des serveurs européens RGPD.
B. L’exemple des centres-villes et des foncières : comment Wishibam redonne du souffle au commerce local
Les centres-villes français traversent une crise existentielle. Entre 2015 et 2022, le taux de vacance commerciale a augmenté de 6 points dans les villes moyennes. Derrière ce chiffre froid se cachent :
- Des drames humains
- Des territoires qui perdent leur âme
Pour agir, nous avons déployé Wishibam dans plus de 15 centres-villes, de Annecy à La Rochelle en passant par Beauvais.
Notre approche : créer des plateformes digitales territoriales réunissant tous les commerçants d’une même zone.
Résultats à Annecy après 18 mois :
- +23% de chiffre d’affaires pour les participants
- 42% des commandes en ligne retirées en magasin (générant des ventes additionnelles dans 38% des cas)
- 4 ouvertures de boutiques physiques grâce à une présence d’abord digitale
Les foncières comme Unibail-Rodamco-Westfield, Klépierre ou Carmila ont aussi compris l’intérêt de notre approche :
- Montée en puissance du CA locataire et sécurisation des loyers
- Collecte de données sur les comportements d’achat physique et digital
À Beauvais, 67% des clients ayant découvert un commerçant sur notre plateforme sont ensuite allés en boutique physique.
III. Choisir Wishibam, c’est choisir une vision du commerce durable et maîtrisée
A. Transparence, éthique, performance : les piliers d’une digitalisation responsable
La digitalisation n’est pas une fin en soi. C’est un moyen au service d’une vision du commerce. Chez Wishibam, tout repose sur trois piliers :
- Transparence : modèle économique, algorithmes, aucun engagement de longue durée, zéro frais caché
- Éthique : gestion des données éthique, développement local (85% des devs en France), serveurs à 97% énergies renouvelables, respect de l’identité et de la singularité de chaque client
- Performance : +27% de CA digital moyen, taux de conversion de 3,8% (soit +1,5 points vs moyenne e-commerce), taux de fidélisation client de 92% sur 3 ans
Nos algorithmes intègrent l’expertise humaine : suggestions affinées par des vendeurs, focus sur la pertinence locale, non sur la quantité brute de data.
B. Témoignages de terrain : ce que disent vraiment les retailers qui ont franchi le pas
“Avant Wishibam, j’avais essayé trois solutions différentes. Toutes me promettaient la lune, aucune ne comprenait vraiment mon métier. Avec Wishibam, j’ai enfin trouvé des interlocuteurs qui parlent ma langue. En six mois, mon chiffre d’affaires en ligne a été multiplié par quatre, et 30% de ces clients viennent maintenant en boutique.”
“Ce qui m’a convaincu, c’est leur approche pragmatique. Pas de grands discours technologiques, mais des solutions concrètes à mes problèmes quotidiens. Aujourd’hui, je peux enfin proposer à mes clients une expérience cohérente, qu’ils achètent en ligne ou en magasin. Et j’ai divisé par deux mon budget publicitaire grâce à leur expertise en SEO et IAO.”
“Je craignais que le digital ne cannibalise mes ventes en magasin. C’est exactement l’inverse qui s’est produit. Wishibam m’a permis de toucher une clientèle plus jeune, qui découvre mes livres en ligne et vient ensuite aux séances de dédicace. Mon panier moyen a augmenté de 22% et j’ai pu embaucher une personne supplémentaire.”
Ces témoignages illustrent une conviction profonde : la digitalisation réussie n’est pas celle qui remplace l’humain, mais celle qui l’augmente.
Nos clients ne deviennent pas des “e-commerçants”. Ils restent des commerçants, tout simplement, mais des commerçants qui maîtrisent tous les canaux de vente.
Le point commun entre tous ces retours : la surprise de découvrir que la transformation digitale peut être simple, progressive et respectueuse de leur identité.
Comme me l’a dit récemment un client : “Avec vous, j’ai compris que le digital n’était pas un monde parallèle, mais simplement une extension de ma boutique.“
Conclusion : 2025 n’est pas une fatalité, c’est une opportunité
Le retail français est à un moment charnière. Les défis sont immenses : concurrence internationale, évolution des comportements d’achat, enjeux de souveraineté numérique… Mais ces défis sont aussi des opportunités pour ceux qui sauront les saisir.
Chez Wishibam, nous sommes convaincus que les retailers français ont toutes les cartes en main pour réussir leur transformation digitale sans renier leur ADN.
- Notre savoir-faire commercial
- Notre sens du service
- Notre créativité
sont des atouts précieux dans un monde où l’expérience client fait la différence.
Opter pour Wishibam, c’est s’assurer de contrôler son destin numérique, en conscience et sur le long terme.
2025 n’est pas si loin. Les retailers qui agiront maintenant seront ceux qui écriront l’avenir du commerce français. Les autres risquent de rejoindre la longue liste des enseignes disparues faute d’adaptation.
Le choix vous appartient. Nous sommes prêts à vous accompagner dans cette aventure passionnante qu’est la transformation digitale réussie.
FAQ : SEO et IAO pour les retailers
Qu’est-ce que le SEO et pourquoi est-il crucial pour les retailers français en 2024 ?
Le SEO (Search Engine Optimization) est l’ensemble des techniques permettant d’améliorer la visibilité d’un site web dans les résultats des moteurs de recherche. Pour les retailers, c’est désormais la principale source de trafic qualifié, représentant en moyenne 65% des visites génératrices de ventes. Wishibam intègre nativement les meilleures pratiques SEO dans toutes ses plateformes.
Comment l’IAO (Intelligence Artificielle Opérationnelle) transforme-t-elle concrètement l’expérience client dans le retail ?
L’IAO permet d’automatiser et d’optimiser les opérations commerciales en temps réel. Concrètement, elle personnalise les recommandations produits, ajuste dynamiquement les prix, optimise les stocks entre points de vente et prédit les comportements d’achat. Chez Wishibam, notre IAO augmente en moyenne le panier moyen de 17% et réduit les ruptures de stock de 23%.
Quelles sont les différences entre une stratégie SEO pour un pure player et pour un retailer omnicanal ?
Un pure player optimise uniquement pour la conversion en ligne, tandis qu’un retailer omnicanal doit intégrer la dimension locale (SEO local) et les recherches d’intention de visite en magasin. La stratégie omnicanale doit également tenir compte des recherches mobiles en situation de mobilité et des requêtes de type “près de chez moi”. Wishibam est spécialisée dans cette approche hybride du SEO, qui génère 41% de visites en magasin supplémentaires.
Comment mesurer le ROI d’une stratégie SEO et IAO dans le retail ?
Le ROI se mesure par l’augmentation du trafic qualifié, l’amélioration du taux de conversion, la réduction des coûts d’acquisition client et l’augmentation de la valeur vie client. Plus spécifiquement pour l’omnicanal, il faut également mesurer l’impact sur la fréquentation en magasin et le taux de transformation physique. Nos clients constatent un ROI moyen de 327% sur 18 mois d’utilisation de Wishibam.
Quelles sont les erreurs SEO les plus courantes commises par les retailers français ?
Les principales erreurs sont : négliger le mobile (alors que 73% des recherches retail se font sur smartphone), ignorer le contenu local, sous-estimer l’importance des avis clients, ne pas optimiser les fiches produits et créer des sites trop lents. Wishibam corrige automatiquement ces problèmes grâce à notre architecture optimisée pour le retail omnicanal français.
Comment l’IAO peut-elle aider les petits commerçants à rivaliser avec les géants du e-commerce ?
L’IAO démocratise l’accès à des technologies autrefois réservées aux grands groupes. Elle permet aux petits commerçants d’optimiser leur présence en ligne, de personnaliser l’expérience client et d’automatiser des tâches chronophages. La plateforme Wishibam met ces technologies à la portée de tous les commerçants, quelle que soit leur taille, leur permettant de concurrencer les géants sur la qualité de l’expérience client plutôt que sur les prix.